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Sous les arbres

Sous les arbres
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24 septembre 2007

arbre 5 - le quai

J'ai finalement obtenu cette ballade sur le quai du Havre. La mauvaise idée c'était que tu avais invité ta copine Myriam à passer l'aprés-midi avec nous...Je l'aime bien mais je voyais ce moment rien que pour nous. Pourquoi as tu fait ça? Tu devais révisé ton droit avec elle ensuite d'accord. Tu as aussi fait passer l'aspect pratique avant nous. Le genre de chose que je ne pardonne pas. Dans 10 ans tu préféreras quoi? Et dans 20? Plus je pense à notre avenir moins je t'y voie.
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21 septembre 2007

arbre 4 - samu

Tu n'aurais pas du m'emmener chez toi. Montrer sa mère a celui qu'on veut épouser avant qu'il t'ait demandé ta main ça ne se fait pas. C'est dangereux. Après, oui. Je voulais aller chez Florian après une ballade sur les quais avec toi. Mais pas embrassé ta mère! Dieu sait que je t'aime assez pour te pardonner et que ta mère cuisine bien, mais je t'ai vu dans 20 ans et cela ne m'a pas fait du bien. Heureusement que ton père est mort sinon je me serais vu aussi.
21 septembre 2007

arbre 3 - les espoirs

Sais tu ce qui me retient auprès de toi ? L'espoir. Ce simple espoir que tu prendras ce que je veux te donner. En même temps je doute de ta capacité à accepter. Même pas un doute. Un effroi. Je sais que tu ne peux tout vouloir. Je sais que nous finirons au loin, peut-être demain, ou ce soir. Il n'est pas question que je fléchisse. Tu as beau être la plus belle femme que j'aie jamais imaginé, tu as beau me surprendre de ton intelligence et de ta sensibilité, j'ai beau devenir fou sous ton regard, tu as beau avoir ce qui peut me combler durant des millénaires, je ne ferai aucune concession. Je ne peux pas. Mon espoir n'est pas espérance. Il est fragile. Bien plus que mon amour pour toi.
21 septembre 2007

arbre 2 - les blessés

Il a fallu que je me cache. Encore un autre endroit. Cela en fait deux que je te cachent. Il y a ce que je peux te dire, ce que je veux te dire. Il y a l'envers du décor, le passé, des joies qui font mal. Il y a tout ce que je crois que tu ne peux pas entendre. Il y a mon amour, posé là. Pas ici, et nulle part ailleurs. Ce que tu vas en faire, ce que tu en fais. Il y a toi. Il y a moi. Un nous quasi virtuel. Il y a mon coeur qui bondit quand je te vois, quand je t'entends. Il y a tout mon être pour toi. Un feu de branches sèches. Pas une cheminée. Le temps me manque, cruellement. Je n'assurerai jamais un quelconque bonheur pour toi dans cette vie qui après tout ne fait que commencer pour nous, juste un palier. Cela ne me satisfait pas non plus. Autant renoncer, non? Trop d'ambitions et pas assez d'armées. Alex (trop grand)
21 septembre 2007

Arbre 1 - accident

Le soir tombe. Je t’attend. Raisonnable ou raisonnée. Pas tout le temps. Ouf ! Un certain soir je polissais des mots durs. Je pensais rupture. Rupture du manque, déjà. Rupture…Je ne me contenterai pas…tu dois le savoir pourtant. Tu m’as demandé si j’étais jaloux et tu savait la réponse. Je ne suis pas jaloux des petites et moyennes entitées, et même les grandes. C’est au-delà ce qui me ronge, ça aussi tu le sais. La mesure, la demi-mesure, le centillitre à jeter. Je préfère perdre beaucoup que gagné peu. No-limit. Comme au poker pas menteur. Rouge ou noir. Les autres choix sont pour les apprentis tricheurs qui, de toute façon, se feront arnaqués. Les numéros, qu’ils soient cardinaux (pourpres), ou ordinaux (verts), m’emmerdent. Pour « passer le temps » c’est amplement suffisant, hélas je n’ai plus le temps. Je ne veux plus perdre une seule minute je veux gagner des éternités, rien de moins. C’est ça la générosité. Dans tous les sens. En cascade plutôt qu’en rang. Je te donne ma chemise à condition que..., définitivement. Ce n’est pas de jalousie qu’il est question. Il en va de la capacitée à s’oublier. L’oubli, c’est du neuf, du brillant, quasiment acoustique. Non pas que je sache encore, je veux apprendre. Et c’est vital.
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